Pourquoi avoir opté pour un traitement au laser ?
Catherine SPIRI : Je fais partie des personnes qui n’ont pas eu de soucis oculaires durant leur jeunesse… Une chance que l’on ne mesure pas… bien évidemment !
Et puis au fil du temps vers l’âge de quarante-cinq ans, j’ai commencé à avoir des difficultés pour lire. Il a donc fallu me résoudre à consulter un ophtalmologiste qui m’a signifié une presbytie. A partir de ce jour, j’ai dû porter des lunettes pour lire et voir de près…
Je me souviens de mon enthousiasme pour choisir ma première paire de lunettes… Presque fière de devoir en porter, j’ai mis un point d’honneur à trouver la plus belle monture et j’ai joué ainsi quelques temps les coquettes jusqu’au moment où elles me sont devenues indispensables.
De plus ma vue baissant constamment et très vite, il m’a fallu opter pour des verres progressifs afin de palier une myopie naissante qui venait s’ajouter à la presbytie. A partir de là, je ne peux dire combien de paires j’ai pu casser ou perdre, j’étais incapable de les garder sur le nez tout le temps, ce qui fait que je les oubliais souvent !
Lors d’un voyage au Québec, des amis m’ont parlé d’une opération qui se pratiquait couramment chez eux et je me souviens avoir trouvé là la meilleure solution pour ne plus avoir à porter de lunettes… Ma coquetterie et ma fierté s’étant envolées depuis fort longtemps !
Malheureusement, à l’époque je ne faisais pas partie des personnes opérables car ma vue ne s’était pas encore stabilisée et je devais attendre pour que cela soit réalisable. De plus l’opération avait un coût élevé et je n’avais pas les moyens financiers pour espérer en bénéficier. Ceci dit l’idée était ancrée en moi… Et je n’ai jamais perdu espoir !
Bien m’en a pris, car le jour est arrivé où l’on m’a appris que ma vue s’était enfin stabilisée et que je pouvais prétendre à cette opération, qui entre temps s’était nettement améliorée et dont le prix était à présent abordable grâce à une prise en charge non négligeable de la part de certaines mutuelles.
Restait cependant à trouver le bon endroit (rapport qualité/prix)… Et c’est en en parlant autour de moi que la solution s’est présentée comme une évidence grâce à l’intervention d’un collègue de travail qui avait lui-même sauté le pas en faisant confiance au traitement laser de la vision du Centre SUPRALASER. Cela m’a permis de pouvoir m’offrir le grand luxe de réaliser cette merveilleuse intervention en toute confiance.
Comment s’est passée l’intervention ?
Catherine SPIRI : Incroyable ! Mais je m’en souviens comme d’une très belle journée… Tout d’abord parce que ce fut une virée entre mère et fille et que cela n’a pas de prix et parce que tout s’est déroulé dans une belle harmonie, une extrême gentillesse et beaucoup de professionnalisme. La clinique, l’accueil (tout particulièrement celui de Fabienne), l’attention portée à chacun, la rencontre avec les chirurgiens, les explications données, la bonne humeur, l’humour et l’excellence de l’équipe en ont fait une expérience inoubliable !
Les examens sont faits avec minutie, et la préparation au laser permet de se sentir tout à fait rassuré par rapport à la « machine ». Tout se passe très vite et chaque geste du chirurgien est expliqué à haute voix, ce qui m’a permis de me focaliser sur ce que j’entendais en oubliant le reste.
Ma seule petite peur résidait dans le fait que je devais avoir les yeux grands ouverts pendant l’opération… Mais là aussi tout s’est parfaitement bien passé car un petit ustensile indolore permet le maintien de l’ouverture de l’œil durant toute l’intervention.
C’est très rapide et à part une petite gêne due à la sécheresse de l’œil et une forte sensibilité à la lumière, vous repartez comme vous êtes venu, sauf que vous avez troqué vos lunettes de vue (une urne est prévue pour que vous puissiez en faire don aux associations qui se chargent de les redistribuer aux nécessiteux) contre une paire de lunettes de soleil, seul vrai remède après cette opération « magique ».
Alors, les résultats ?
Catherine SPIRI : C’est vrai que je me suis faite opérée par un jour de grand soleil et qu’à ma sortie, j’ai très vite compris que mes yeux quémandaient peu, très peu de lumière… Mais ce petit inconvénient s’est très vite transformé en un joyeux et tendre après-midi « pyjama » avec ma fille, à l’abri de la lumière du jour.
Par contre la « magie » était bien là !!! Je pouvais lire à nouveau sans lunettes et tout m’apparaissait comme plus grand, comme plus coloré, comme plus « éclatant ». Je me souviens m’être émerveillée sur des petits détails qui redevenaient visibles à l’œil nu !!! Un festival de « ho », de « ha », de « ouah »… Comme un enfant qui découvre le monde pour la première fois.
Comment cette intervention a-t-elle changé votre vie?
Catherine SPIRI : Depuis ce jour, j’ai retrouvé cette liberté perdue de vivre sans lunettes, j’ai oublié de les chercher, j’ai oublié même que j’en portais… Je n’y pense plus. Et je trouve cela génial !!!! Je suis ravie d’avoir pris cette décision et je ne regrette rien puisqu’il n’y a rien à regretter !
Merci encore et encore à cette belle équipe et à leur philosophie de la vie qui permet à beaucoup d’entre nous de sauter le pas d’un impossible vers un possible.