Pourquoi avoir opté pour une opération au laser ?
Régis LACONI : Je roulais en Grand Prix avec des lentilles de contact mais avec le temps, je les supportais de moins en moins bien, ce qui s’avérait être un réel handicap, tant au niveau des performances que de la sécurité. Compte tenu de la puissance de nos machines, il est quasi impossible de porter des lunettes sous le casque, et quand bien même, le centrage des verres ou la buée rendraient le port de lunettes impossible. Je voulais être capable de discerner tous les détails de la piste, et retrouver une vision de tout ce qui se trouve sur mes trajectoires, sans m’angoisser de savoir si mes lentilles étaient bien positionnées, ou même si je ne les avais pas perdues !!! Je roule à des vitesses voisines de 300km/h, il est bien entendu hors de question pour moi de prendre un risque quelconque avec ma vision.
C’est ainsi que j’ai décidé de me faire opérer. Je me suis adressé à SupraLaser et à leurs spécialistes, sur le conseil du pilote de voiture Jacques LAFFITE, car je voulais un traitement à la mesure de mes besoins, vous pouvez imaginer l’importance d’une vision parfaite pour un pilote de Grand-Prix.
Comment s’est passée l’intervention ?
Régis LACONI : Je me suis rendu au centre Supralaser un jeudi après-midi. J’ai été immédiatement pris en charge par l’équipe soignante qui a effectué un bilan complet à l’aide d’appareils sophistiqués. On m’a expliqué comment la lumière traversait mon œil, les améliorations qui seraient apportées à l’aide du laser, notamment pour traiter ce qu’ils appellent les « aberrations ». Une fois les examens terminés, je suis passé dans la salle laser. Tout s’est passé en quelques minutes et sans douleur. Je me suis ensuite fait raccompagner par mes parents dans un soucis de sécurité, ma vison était déjà rétablie. Au total, je suis resté moins de 2 heures au centre et tout s’est déroulé sans le moindre à coup !
Les changements ont-ils été vraiment si probants ?
Régis LACONI : Le lendemain de l’intervention, j’ai pu reprendre mes activités normales, tout en restant prudent pendant quelques jours. J’ai repris l’entraînement et la moto quelques semaines plus tard alors que je profitais déjà à fond de ma nouvelle vue !
Recommanderiez-vous cette opération à vos proches ?
Régis LACONI : Je pense que s’affranchir de lunettes et de lentilles pour un sportif exigeant comme moi s’avérait être une nécessité. En discutant avec mon chirurgien, j’ai aussi appris que l’on pouvait traiter de nombreux patients, y compris ceux qui ne voient plus de près à cause de la presbytie. J’ai été très favorablement impressionné par le sérieux et le professionnalisme de l’équipe. Je ne manquerai pas de donner leurs coordonnées à mes amis et à ma famille. Il n’est finalement pas nécessaire d’être un sportif de haut niveau pour retrouver un tel confort visuel !